Grèce. Des vagues s’écrasent sans cesse sur les côtes rocailleuses de Lesbos. À l’horizon, apparait la Turquie. La seule chose qui sépare ces deux pays sont dix kilomètre de vagues. C’est aussi une frontière entre l’Europe et le moyen orient, et pour beaucoup le dernier sentier à emprunter pour trouver refuge. Malheureusement certains d’entre eux n’arriveront pas au bout de cette traversée. La plupart des personnes à qui j’ai parlé m’ont dit qu’elles ont dû voyager des semaines avant d’atteindre la Grèce. Du coup je me demande ; comment sera la suite de leur voyage ?
J’ai eu la chance de travailler avec des réfugiés sur l’ile de Lesbos à Noël et pour la nouvelle année. Malgré les très mauvaises conditions climatiques, l’arrivée des réfugiés étaient quotidienne et en nombre. J’ai pu voir des hommes voyagé seul, des familles entières, parfois même avec des nouveau-nés et des personnes agés, des Syriens, Afghans, Irakiens, Pakistanais, Marocains… tous à la recherche d’une vie meilleure.
En travaillant dans un camp de réfugiés, ce n’était pas forcément les histoires tragiques ou les conditions actuelles qui m’ont le plus bouleversée : j’ai été incroyablement surprise par la reconnaissance et la politesse manifestée envers nous, les bénévoles. En effet, à chaque départs, les poignées de mains et les câlins étaient bien souvent leur moyens de nous remercier. Certains ont dit que nous étions comme des anges, d’autres se demandaient même pourquoi nous les aidions?
Bien sur le processus d’intégration de ces familles ne sera pas forcément facile vu les différences entre notre culture européenne et la leur. Mais nous devons considérer cette crise comme une énorme opportunité pour nous – chrétiens – à travers l’Europe. La plupart des réfugiés qui sont à la recherche d’asile en Europe, viennent de pays musulmans qui sont fermé à l’évangile. Et là soudainement ils ont la possibilité d’entendre ouvertement et librement parler de Jesus Christ et de rencontrer d’autres chrétiens. L’apôtre Paul a écrit dans Romains 10:13-14 «Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche »
Saisissons cette opportunité !
Anne
JEM Lyon